Tara Arctic, une expédition unique sur le toit du monde

Dans le sillage de Fridtjof Nansen
Jusqu’ici, seul le voilier Fram avait osé affronter, en 1893, les conditions extrêmes du Grand Nord. En réalisant la même dérive arctique un peu plus de cent ans plus tard, Tara allait mettre en lumière le côté spectaculaire de cette aventure scientifique unique et les bouleversements environnementaux en cours.

Les temps forts

507 JOURS DE DÉRIVE ARCTIQUE

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78° Nord : premiers pas dans la glace

Le 4 septembre 2006, Tara a rendez-vous avec un brise-glace russe pour que celui-ci ouvre la route. Le Kapitan Dranitsyn aide Tara à localiser un floe (grande étendue de banquise) suffisamment vaste et solide pour s’y positionner.

Premiers pas de la goélette tara positionnée dans la glace.

©Francois Bernard

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Les Taranautes

Tout au long de leur voyage immobile, au total 20 taranautes et deux chiens vont apprendre à vivre sur la banquise. Hommes et femmes d’une dizaine de nationalités, tous engagés pour étudier, informer, sensibiliser, témoigner.

La vie des taranautes s'organise sur la banquise.

©Francois Bernard

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Des hommes dans le froid

Le record de température a été de – 41 °C. Il n’est alors pas question de toucher un morceau de métal à mains nues, sous peine d’y laisser sa peau.

Deux taranautes au cœur du froid polaire en Arctique.

©Francis Latreille

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Station polaire Tara Arctic

Pendant 17 mois de dérive, la température de l’air et de l’Océan, la pression, la salinité, l’intensité des vents et la banquise vont être passées au crible.

Suivi scientifique par la station polaire au cœur de la banquise.

©Francis Latreille

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La très longue nuit

Le dernier rayon de soleil sera vu par l’équipage le 18 octobre 2006, le soleil ne passera de nouveau l’horizon qu’au début du mois de mars 2007, après 140 jours dans la nuit polaire.

Immersion de la goélette pendant 140 jours dans la nuit polaire.

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Huit clos – pour naufragés volontaires

Dans leur isolement, les Taranautes trouveront chacun leur manière de se détendre. Durant la dérive, les hommes les plus proches étaient l’équipage de la station spatiale en orbite qui effectuait son passage toutes les 91 minutes.

Jouer de la musique pendant l'isolement polaire.

©Francis Latreille

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Libérée des glaces

Le 22 janvier 2008, Tara arrive dans le fjord de Longyearbyen au Spitzberg, en Norvège. Comme l’exige la tradition, les 10 équipiers ont allumé leurs fusées de détresse à l’entrée du port.