« Osaka Kaiju » à l’EXPO 2025 : un hymne à l’Océan proposé par l’artiste Jean Jullien et la Fondation Tara Océan 

Du 15 mai au 12 juin 2025, l’artiste français Jean Jullien et la Fondation Tara Océan, en partenariat avec AXA, présentent une exposition inédite au Pavillon France de l’EXPO 2025 à Osaka. Intitulée « Osaka Kaiju », notre lien avec l'Océan : universel, amoureux et vital, cette exposition met en lumière la beauté et la fragilité de l’Océan à travers une œuvre monumentale et immersive. Cette exposition est organisée en collaboration avec la Cofrex, Compagnie française des expositions, la galerie d’art contemporain japonaise Nanzuka et agnès b..

Osaka Kaiju 1 Jean Jullien
© Jean Jullien _Osaka Kaijū, courtesy Nanzuka  Gallery

Il est aujourd’hui essentiel d’unir les forces disponibles pour porter la voix de l’Océan. À travers leurs regards singuliers, les artistes peuvent devenir des acteurs engagés de sa protection.

L’artiste Jean Jullien, habité par sa passion pour l’environnement marin, propose une expérience à la fois sensorielle et intime au cœur de la vie océanique.

Accueilli au sein du Pavillon France dont le thème est l’hymne à l’amour, Jean Jullien nous offre sur plus de 200m2 une rencontre surnaturelle avec son monstre gentil “ Osaka Kaiju ”. À mi-chemin entre navire et créature marine, cette œuvre monumentale flottante invite le public à plonger dans un univers marin méconnu.

Le gentil monstre marin Osaka Kaiju de Jean Jullien à EXPO 2025
Le gentil monstre Osaka Kaiju de Jean Jullien © Yuki Onishi

La perception que nous avons de l’Océan et de ses ressources s’est construite tout au long des siècles autour des récits et des mythes qui ont nourri l’imaginaire de communautés. Jean Jullien utilise son art comme un miroir du monde contemporain. Ses illustrations sont de véritables réflexions visuelles empreintes d’humour. Il souhaite interroger la relation entre l’homme et son environnement, et notre lien direct avec l’Océan face aux défis environnementaux et sociétaux de demain.

Jean Julien se déclare honoré d’avoir été invité par la Fondation Tara Océan pour raconter, autant que faire se peut, son travail. Bien qu’installé au Japon, le Kaiju d’Osaka fait le lien entre les différentes zones et cultures liées à la mer, fidèle à l’idée défendue par la Fondation d’un grand Océan unique. Mi-navire mi-créature aquatique le Kaiju exposé ici a parcouru toutes les zones marines du globe et en a rapporté de nombreuses traces. Son corps marqué raconte les vies, coutumes et légendes rencontrées dans ce grand élément bleu.

Nourri des innombrables mythes et légendes marines de l’Antiquité, il a détourné ce procédé narratif pour continuer le récit et a inscrit sur sa peau de nouvelles histoires qui racontent les enjeux climatiques, les migrations périlleuses, la surpêche et les conflits territoriaux – autant de nouvelles personnalités d’un panthéon allégorique pourtant déjà bien fourni. Jean Jullien s’est inspiré des traces d’usure sur les coques de bateaux ainsi que les nombreuses cicatrices sur la peau des mammifères marins, témoignages de rencontres violentes avec notre monde ou d’affrontements avec leurs semblables. A la manière des tatouages des navigateurs, marins et autres pirates, les dessins sur le corps de notre Kaiju racontent les nouveaux mythes de notre monde marin.

les dessins sur le corps de notre Kaiju racontent les nouveaux mythes de notre monde marin.
Les dessins sur le corps de Osaka Kaiju racontent les nouveaux mythes de notre monde marin. © Yuki Onishi

Les œuvres en volume, les personnages drolatiques et les dessins de l’artiste inspirés par la culture contemporaine, sont autant d’hommages à ce monde dont nous avons encore qu’une connaissance parcellaire et qu’il nous engage à découvrir de manière poétique pour convaincre les publics que regarder l’Océan sous un autre angle est une nécessité pour l’avenir de la planète

« Face à notre défi commun, l’Exposition Universelle de 2025 avec l’artiste Jean Jullien est l’occasion de rassembler des cultures diverses pour défendre le vivant, protéger l’Océan et honorer la richesse culturelle de chaque peuple… », partage Myriam Thomas, Directrice du Pôle Culture Océan au sein de la Fondation Tara Océan.

Un hymne à l’amour, universel et vital qui nous relie à l’Océan. Un lien invisible que nous ne pouvons ignorer.

Osaka Kaiju, une oeuvre monumentale
Osaka Kaiju, une oeuvre monumentale de 9 mètres de long © Yuki Onishi

L’exposition Osaka Kaiju est le fruit d’une collaboration engagée entre plusieurs acteurs unis par une même ambition : éveiller les consciences à la préservation de l’Océan grâce à la création contemporaine. Portée par l’artiste français Jean Jullien, cette installation monumentale a vu le jour grâce à l’engagement concerté de la COFREX (Compagnie Française des Expositions), de la galerie d’art contemporain japonaise NANZUKA, de la Maison agnès b. Japon et de la Fondation Tara Océan avec le soutien d’AXA. Ensemble, ils ont donné vie à une œuvre puissante, poétique et accessible, qui invite petits et grands à une réflexion sensible sur la beauté et la vulnérabilité  de l’Océan.

Logo Tara Japon

Tara Ocean Japan est l’organisation sœur japonaise de la Fondation Tara Océan. Placée sous la présidence d’Étienne Bourgois et avec Yumiko Patouillet au poste de secrétaire générale, elle a été créée fin 2016, en amont des nombreuses escales de la goélette Tara au Japon durant l’expédition Tara Pacific (2016-2018). Depuis sa fondation, l’organisation se consacre aux grands enjeux marins mondiaux à travers des recherches menées le long des zones côtières du Japon. Parmi ses actions phares : l’étude de la pollution plastique dans le cadre de la mission Tara JAMBIO Microplastic (2020-2023), ou encore l’exploration des mécanismes de séquestration du carbone par les écosystèmes marins à travers la mission Tara JAMBIO Blue Carbon actuellement en cours (2024 à aujourd’hui).

L’artiste Jean Jullien © All rights reserved

En parallèle de ses collaborations, il a présenté de nombreuses expositions personnelles dans plusieurs grandes villes à travers le monde, notamment à San Francisco, Londres, Berlin, Singapour, Tokyo, Séoul et Bruxelles.. Son langage visuel est façonné non seulement par une formation artistique académique, mais aussi par un lien profond avec diverses influences culturelles. Celles-ci incluent les mangas japonais tels que Saint Seiya, Dragon Ball et City Hunter, ainsi que les bandes dessinées françaises et les œuvres d’artistes tels que Raymond Savignac, Tomi Ungerer et Jean-Jacques Sempé. Sa créativité ludique et interdisciplinaire évolue librement entre l’art, le design et la culture pop. 

logo axa

Ces actions ne seraient pas possibles sans l’engagement d’AXA, aux côtés de la Fondation Tara Océan depuis le lancement de l’expédition scientifique Tara Europa (avril 2023 – juillet 2024).

Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la raison d’être d’AXA : « Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte. » Une ambition partagée avec la Fondation, qui place la science, l’éducation et la coopération au cœur de son action pour défendre l’Océan et le Vivant.

logo de l'UNOC

La Fondation Tara Océan présente au Pavillon France de l’EXPO 2025, du 15 mai au 11 juin 2025 sera en parallèle présente à Nice du 9 au 13 juin pour la Conférence des Nations Unies sur l’Océan – UNOC 2025.

Sous la coprésidence de la France et du Costa Rica, l’UNOC 2025 a pour objectif d’unir les nations autour de solutions politiques concrètes aux défis mondiaux urgents auxquels l’Océan est confronté. En tant que conseiller de l’UNOC et grâce à son statut d’Observateur Spécial à l’ONU, la Fondation Tara Océan joue un rôle actif pendant la conférence, en organisant une série d’événements et d’activités avant et pendant le sommet. 

Jean Jullien et Osaka – Courtesy Nanzuka  Gallery

L’EXPO 2025 offre une opportunité unique de sensibiliser la communauté internationale – en particulier le Japon – à l’importance de la préservation de l’Océan et d’encourager l’action collective. L’événement sera également l’occasion pour la Fondation Tara Océan d’annoncer sa prochaine expédition en Asie du Sud-Est en 2026, dont l’objectif est d’étudier la résilience des récifs coralliens face au réchauffement climatique. 

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