2014

Katia Kameli

Vidéaste et photographe, elle travaille sur « l’entre deux » et pour elle, la colonisation du plancton autour du plastique entre dans cette thématique.


Des cultures hybrides

Katia Kameli : artiste en résidence sur tara

La pratique de Katia Kameli, artiste et réalisatrice franco-algérienne, repose sur une démarche de recherche : le fait historique et culturel alimente les formes plurielles de son imaginaire plastique et poétique. Elle se considère comme une « traductrice ». La traduction n’est pas un simple passage entre deux cultures ni un simple acte de transmission, mais fonctionne aussi comme une extension de sens et de formes. Une réécriture des récits apparaît au sein de son travail. Elle met en lumière une histoire, globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde.

Katia Kameli

Elle embarquera sur Tara pour la traversée Alger-Marseille. Son positionnement est celui de l’hybridité, le « tiers-espace » qui rend possible l’émergence d’autres visions, de positions, de formes. Ce tiers-espace dérange les histoires qui le constituent, il les place en état critique, il permet donc une réécriture, des allers-retours entre « l’Histoire » et les « narrations ». Les formes hétérogènes qu’elle manipule, vidéo, photographie, installation, dessin, participent aussi à ce déplacement.

Katia Kameli est diplômée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges. Son travail a trouvé une visibilité et une reconnaissance sur la scène artistique et cinématographique internationale et a été montré lors de nombreuses expositions personnelles : Elle a allumé le vif du passé, FRAC PACA, Marseille (2021) ; The Algerian Novel, Kalmar Konstmuseum, Kalmar (2020) ; She Rekindled the vividness of the past, Kunsthalle Münster, Münster (2019) ; Ya Rayi, Centre d’art La Passerelle, Brest (2018) ; À l’ombre de l’étoile et du croissant, Centre régional de la photographie Hauts-de-France, (2018) ; Stream of Stories, chapitre 5, Biennale de Rennes (2016) ; What Language Do You Speak Stranger ?, The Mosaic Rooms, London (2016)…

Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives : Europa Oxalá, MUCEM, Marseille; Fondation Gulbenkian, Lisbonne; Musée Royal de l’Afrique Centrale, Tervuren (2021-2022), Global(e) Resistance, Centre Pompidou, Paris (2020); A toi appartient le regard (…), Quai Branly, Paris (2020) ; Un instant avant le monde, Biennale de Rabat (2018) ; Biennale de Rennes (2018) ; Tous, des sang-mêlés, Mac Val, Paris (2017) ; Made in Algeria, Mucem, Marseille (2016) ; Entry Prohibited to Foreigners, Havre Magasinet, Boden (2015); Where we’re at, Bozar, Bruxelles (2014) ; Lubumbashi Biennale, Congo (2013) ; Pour un Monde Durable, Calouste Gulbenkian Foundation, Portugal (2013) ; Biennale de Dakar (2012; 2018) ; Higher Atlas, Biennale de Marrakech (2012) ; Biennale de Bamako (2011).

Ses oeuvres font parties des collections suivantes : Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou (Paris), CNAP, Centre National des Arts Plastiques (Paris), FRAC Hauts-de-France (Dunkerque), FRAC Poitou-Charentes (Angoulême) et FRAC PACA (Marseille), BPS22 (Charleroi) FMAC, Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris, Collection départementale d’art contemporain de la (Seine-Saint Denis) (Var), Smith College Museum of Art, (Northampton, Etats-Unis). 

Découvrez quelques-unes de ses réalisations inspirées par la vie à bord de Tara :

Œuvre Katia Kameli : Balane
Balane – © Katia Kameli
Œuvre de Katia Kameli : Janthina
Janthina – © Katia Kameli
Œuvre de Katia Kameli
© Katia Kameli

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