Un permis de navigation provisoire est accordé pour 1 mois !

Ce permis délivré par les Affaires Maritimes permet le début des essais en mer. La première sortie en mer a lieu le 13 février… accompagnée d’un banc de dauphins 🙂

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© François Dourlen

Les tests à quai sont en cours

Déjà 22 des 46 des tests à quai ou « HAT » (Harbour Acceptance Tests) sont complétés et le protocole se poursuit… Tests de stabilité, essais de barre à gouverner, assèchement, tests mécaniques, électroniques, détection de l’envahissement…

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@ François Dourlen

Aménagements intérieurs et isolation

Sur le chantier flottant, les équipes ne chôment pas. Les aménagements intérieurs avancent : l’isolation est terminée, les cloisons sont installées, les escaliers, câbles et canalisations sont en place, les instruments en cours d’installation…

Naissance d’un navire – Le chantier sur l’eau

© François Dourlen

Première rencontre entre Tara et Tara Polar Station

Après la pose du mât, élément crucial de Tara Polar Station puisqu’il supporte l’antenne, les radars et permet à tous les instruments de communication à bord de fonctionner, c’est la grande rencontre avec Tara ! La goélette arrive à Cherbourg pour se refaire une beauté après 18 mois le long des côtes européennes. Deux navires, une mission commune d’exploration et de partage…

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© Thomas Larrat

Mise à l’eau

Imaginée il y a 10 ans par Etienne BOURGOIS et Romain Troublé et conçue avec Olivier Petit, architecte naval de Tara, le BUREAU D ETUDES MAURIC et Capgemini Engineering, Tara Polar Station est mise à l’eau. C’est là, que va se dérouler la deuxième partie de ce chantier hors norme qui mobilise l’expertise d’une équipe engagée des Constructions Mécaniques de Normandie.

Naissance d’un navire : Mise à l’eau

Fin de l’étape 1 du chantier et sortie du hangar

Tout s’est accéléré ces derniers mois pour la construction de notre base polaire dérivante. C’est fait ! La première partie du chantier est terminée : après l’assemblage de la coque et de la géode, Tara Polar Station a été sortie du hangar cette semaine.

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© CMN

Assemblage de la géode et de la coque

La géode et la coque sont enfin réunies après des mois de préparation. Cette étape cruciale marque un tournant majeur dans la construction.

La naissance d’un navire : assemblage de la géode

La coque est terminée

Le dernier bloc a été posé et la coque est terminée. Les ponts supérieurs et principaux avant et arrière ainsi que la quille arrière ont été posés. La coque a été mise sur des rails et la table sur laquelle elle reposait a été démontée.

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©François Dourlen

Pose de la géode sur le pont supérieur central

L’isolation se poursuit. Les fenêtres ont été percées, pose des vitrages à venir.

Découvrez les 3 grands défi de la construction
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©François Dourlen

Assemblage de la coque

Le chantier CMN a débuté l’assemblage des 6 blocs constituant la partie supérieure de la coque sur la partie inférieure. Une fois la partie supérieure et la partie inférieure assemblées et soudées, la coque de Tara Polar Station sera achevée.

La naissance d’un navire : étape 2

Soudure de la coque

Toutes les tôles extérieures de la coque du bateau ont été reçues et soudées. Elles sont assemblées au fur et à mesure. Les renforts sont actuellement en train d’être soudés ainsi que le montage des éléments du pont principal.

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©François Dourlen

Le travail continue dans la géode

Pose de l’isolation, mise en place de l’escalier et installation des chemins de câbles et des supports pour les canalisations.

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La géode est assemblée !

Courant mars, les tôles de la géode sont assemblées. La géode correspond à la partie supérieure de la station polaire. Elle abritera la cuisine, le carré, la timonerie, des bureaux, un banya (sauna) et l’infirmerie.

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©François Dourlen

Premiers démoulages de la géode

Les deux premiers éléments extérieurs de la géode ont été démoulés. Les soudures sont en cours. La table de montage de l’intégralité de la géode est en place avec les premières cloisons.

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©François Dourlen

Montage et soudures de la coque

L’ensemble des tôles du bordé, constituant le revêtement extérieur de la coque, sont montées. Au total, plus de 6 000 pièces sont nécessaire pour la coque. Les soudures sont presque terminées.

La force du collectif

Les équipes de la Fondation Tara Océan ont eu l’occasion de découvrir le chantier de Tara Polar Station aux Constructions Mécaniques de Cherbourg. Un moment fort et inspirant qui fait prendre conscience de l’ampleur des enjeux, de l’urgence d’agir et de la détermination commune de protéger l’Océan et sa biodiversité incroyable. L’équipe est plus que jamais prête à amplifier ses moyens d’actions : Tara + Tara Polar Station.

équipe

Timelapse des premiers mois de chantier

Après la pose de la table de montage et de la moon-pool, pièce centrale de la construction, la coque de 2 cm d’épaisseur est en cours d’assemblage. Un véritable défi technique est en train d’être relevé !

Naissance d’un navire – étape 1

Tara Polar Station : étudier l’Arctique pour accélérer la recherche sur le climat et la biodiversité.

“L’Arctique vient de frôler un record de minimum de glace en cette fin d’hiver. Le temps presse pour aller au chevet de sa biodiversité largement inconnue. ”

— alerte Chris Bowler, Directeur de recherche CNRS à l’École normale supérieure et Président du comité scientifique de la Fondation Tara Océan.

La station polaire prend forme

La construction de Tara Polar Station avance sur le chantier de Cherbourg.

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SAS Le Prince Albert II de Monaco et Olivier Poivre d’Arvor visitent le chantier

Le vendredi 29 septembre Son Altesse Sérénissime Le Prince Albert II de Monaco et Olivier Poivre d’Arvor, Ambassadeur de France pour les pôles et les enjeux maritimes se déplacent sur le chantier.

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La première pièce de la future base polaire dérivante est posée.

La moon-pool, pièce centrale de la construction, est désormais posée sur la table de montage. Ce premier moment symbolique qui confirme l’avancée du chantier !

En savoir plus
bas-moon-pool©PG-CMN

Tara Polar Station est construite à Cherbourg

Après 5 ans de conception, le programme de la Fondation Tara Océan passe des plans à la réalité. La construction du nouveau navire conçu pour l’observation et la recherche scientifique en Arctique commence. Le chantier naval est confié aux Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) à Cherbourg.

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Caractéristiques

Un observatoire et laboratoire scientifique dérivant

Piégée dans la banquise, Tara Polar Station aura pour objectif de renforcer la recherche française et internationale sur l’Arctique, milieu parmi les plus extrêmes de notre planète, afin de mieux comprendre l’impact du changement climatique sur la biodiversité et les capacités d’adaptation des espèces locales.

Plan en coupe de Tara Polar Station
Plan de coupe du navire

360° sur Tara Polar Station

Vues 3D de Tara Polar Station, base polaire dérivante de 27 mètres de long, conçue avec l’architecte Olivier Petit. Cette “ISS du pôle Nord” pourra supporter des températures aussi basses de -20° et -52°c . Elle permettra d’embarquer un équipage de 12 personnes en hiver et jusqu’à 18 personnes en été.

Immersion autour de la base polaire dérivante

Découvrir

Zoom sur la construction de Tara Polar Station

La base scientifique polaire dérivante Tara Polar Station embarquera, sur de multiples dérives successives, des scientifiques du monde entier jusqu’en 2045. Climatologues, biologistes, physiciens, glaciologues, océanographes, artistes, médecins, journalistes, et marins vont s’unir et cohabiter au cœur de Tara Polar Station pour effectuer des observations et mener des expériences sur place, sous des températures oscillant entre -20° et -45° en plein cœur de la nuit polaire en hiver.

Les défis techniques

La moon-pool

Pièce maîtresse de la construction de la station polaire dérivante, la moon-pool, cylindre en aluminium de 1,6 mètre de diamètre qui permettra d’effectuer des prélèvements dans les eaux polaires jusqu’à moins 2 500 mètres de profondeur, sert de référence pour toute la construction. Une erreur dans son positionnement aurait un impact sans retour sur le reste de la construction de la future Tara Polar Station.

Les défis techniques

Mise en forme de la coque

La coque est constituée de pièces en tôle formées en deux directions. Ce moulage, précis et d’autant plus complexe qu’il est réalisé sur des plaques d’aluminium de 20 mm d’épaisseur est réalisé par une entreprise spécialisée aux Pays-Bas.

Les défis techniques

Soudure : forme et épaisseur de la coque

Du fait de la forme de la coque et de son épaisseur (20 mm), la soudure est une étape complexe mais essentielle. Environ 6 000 pièces forment la coque. Il faut les souder entre elles. Du fait de leur épaisseur, il est nécessaire de mettre en place de nouveaux process de soudure sur le chantier. La structure de la coque doit être en conformité avec la réglementation “notation Glace” qui assure un degré de solidité du bateau en cas d’impact avec un bloc de glace. C’est pourquoi la coque est très épaisse. La conformité de la forme de la coque est contrôlée régulièrement sur le chantier.

Les défis techniques

Accessibilité des soudeurs

Les éléments de structure étant très proches les uns des autres, cela génère des problèmes d’accessibilité pour les soudeurs. Certaines soudures sont vraiment compliquées à réaliser. De plus, la soudure dégage une chaleur importante qui peut induire des déformations de la matière (surtout l’aluminium). Le risque de déformation empêche les soudeurs de travailler de manière simultanée dans la même zone.

Les défis techniques

Assemblage et ajustage des 2 parties de la coque

La partie supérieure de la coque est constituée de 6 éléments qui sont assemblés à part. Ajuster ce “ couvercle “ sur la partie inférieure de la coque est un travail d’une grande précision.

Les défis techniques

Pose de la géode

La géode mesure 6 mètres de haut et possède un diamètre de 14 mètres. Déplacer un objet de cette taille à l’intérieur d’un hangar n’est pas anodin ! Des grues et des ponts roulants ont dû être acheminés pour soulever la géode et la positionner sur les 2 parties de la coque assemblées.

Les défis techniques

Gestion de la co-activité durant le chantier à flots

Soudeurs, électriciens, tuyauteurs, spécialistes de l’isolation, menuisiers, mécaniciens…

Faire travailler dans un espace restreint une si grande variété de corps de métiers tout en respectant les règles de sécurité en vigueur représente un réel défi de planification.

Bravo au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie, le chef d’orchestre !