Tara Polar Station sera construite à Cherbourg

Après 5 ans de conception, le programme de la Fondation Tara Océan passe des plans à la réalité. La construction du nouveau navire conçu pour l’observation et la recherche scientifique en Arctique commence. Le chantier naval a été confié aux Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) à Cherbourg.

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La première pièce de la future base polaire dérivante est posée.

La moon-pool, pièce centrale de la construction, est désormais posée sur la table de montage. Ce premier moment symbolique qui confirme l’avancée du chantier !

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bas-moon-pool©PG-CMN

Le Prince Albert II de Monaco et Olivier Poivre d’Arvor visitent le chantier

Le vendredi 29 septembre Son Altesse Sérénissime Le Prince Albert II de Monaco et d’Olivier Poivre d’Arvor, Ambassadeur de France pour les pôles et les enjeux maritimes se sont déplacés sue le chantier.

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La station polaire prend forme

La construction de Tara Polar Station avance sur le chantier de Cherbourg.

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Tara Polar Station : étudier l’Arctique pour accélérer la recherche sur le climat et la biodiversité.

“L’Arctique vient de frôler un record de minimum de glace en cette fin d’hiver. Le temps presse d’aller au chevet de sa biodiversité largement inconnue.”

— alerte Chris Bowler, Directeur de recherche CNRS à l’École normale supérieure et Président du comité scientifique de la Fondation Tara Océan.

Timelapse des premiers mois de chantier

Après la pose de la table de montage et de la moon-pool, pièce centrale de la construction, la coque de 2 cm d’épaisseur est en cours d’assemblage. Un véritable défi technique est en train d’être relevé !

Chantier étape 1

La force du collectif

Les équipes de la Fondation Tara Océan ont eu l’occasion de découvrir le chantier de Tara Polar Station aux Constructions Mécaniques de Cherbourg. Un moment fort et inspirant qui fait prendre conscience de l’ampleur des enjeux, de l’urgence d’agir et de la détermination commune de protéger l’Océan et sa biodiversité incroyable. L’équipe est plus que jamais prête à amplifier ses moyens d’actions : Tara + Tara Polar Station.

équipe

Montage et soudures de la coque

L’ensemble des tôles du bordé, constituant le revêtement extérieur de la coque, sont montées. Au total, plus de 6000 pièces sont nécessaire pour la coque. Les soudures sont presque terminées.

Premiers démoulages de la géode

Les deux premiers éléments extérieurs de la géode ont été démoulés. Les soudures sont en cours. La table de montage de l’intégralité de la géode est en place avec les premières cloisons.

geode©Loic-Vallette

La géode est assemblée !

Caractéristiques

Un observatoire et laboratoire scientifique dérivant

Piégée dans la banquise, Tara Polar Station aura pour objectif de renforcer la recherche française et internationale sur l’Arctique, milieu parmi les plus extrêmes de notre planète, afin de mieux comprendre l’impact du changement climatique sur la biodiversité et les capacités d’adaptation des espèces locales.

Plan en coupe de Tara Polar Station
Plan du navire

360° sur Tara Polar Station

Vues 3D de Tara Polar Station, base polaire dérivante de 27 mètres de long, conçue avec l’architecte Olivier Petit. Cette “ISS du pôle Nord” pourra supporter des températures aussi basses de -20° et -52°c . Elle permettra d’embarquer un équipage de 12 personnes en hiver et jusqu’à 18 personnes en été.

Immersion autour de la base polaire dérivante

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Zoom sur la construction de Tara Polar Station

La base scientifique polaire dérivante Tara Polar Station embarquera, sur de multiples dérives successives, des scientifiques du monde entier jusqu’en 2045. Climatologues, biologistes, physiciens, glaciologues, océanographes, artistes, médecins, journalistes, et marins vont s’unir et cohabiter au cœur de Tara Polar Station pour effectuer des observations et mener des expériences sur place, sous des températures oscillant entre -20° et -45° en plein cœur de la nuit polaire en hiver.

Les défis techniques

La moon-pool

Pièce maîtresse de la construction de la station polaire dérivante, la moon-pool, cylindre en aluminium de 1,6 mètre de diamètre qui permettra d’effectuer des prélèvements dans les eaux polaires jusqu’à moins 2 500 mètres de profondeur, sert de référence pour toute la construction. Une erreur dans son positionnement aurait un impact sans retour sur le reste de la construction de la future Tara Polar Station.

Les défis techniques

Soudure : forme et épaisseur de la coque

Du fait de la forme de la coque et de son épaisseur (20 mm), la soudure est une étape complexe mais essentielle. Environ 6 000 pièces forment la coque. Il faut les souder entre elles. Du fait de leur épaisseur, il est nécessaire de mettre en place de nouveaux process de soudure sur le chantier. La structure de la coque doit être en conformité avec la réglementation “notation Glace” qui assure un degré de solidité du bateau en cas d’impact avec un bloc de glace. C’est pourquoi la coque est très épaisse. La conformité de la forme de la coque est contrôlée régulièrement sur le chantier.

Les défis techniques

Accessibilité des soudeurs

Les éléments de structure étant très proches les uns des autres, cela génère des problèmes d’accessibilité pour les soudeurs. Certaines soudures sont vraiment compliquées à réaliser. De plus, la soudure dégage une chaleur importante qui peut induire des déformations de la matière (surtout l’aluminium). Le risque de déformation empêche les soudeurs de travailler de manière simultanée dans la même zone.